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      "D'ordinaire, le sculpteur parle de pleins et de vides au sens où le calligraphe parle de pleins et de déliés : contrairement à ce que son nom semble indiquer,  le délié affine la ligne sans la dénouer,  de même que les vides allègent une surface ou un volume sans en rompre la continuité,  puisqu'ils se laissent contourner.  Chez Dominique Coutelle,  il s'agit de tout autre chose, c'est le vide qui est appelé à servir d'armature, sur lui, l'oeuvre, avec ses pleins et ses vides, repose. Ici, les pleins et les vides relèvent du modelé, le vide assure les aplombs et le construction.  Ce n'est pas le statut  normal d'un corps au repos,  c'est celui d'un corps  en rupture d'équilibre qui s'apprête,  pour se rétablir, à accélérer ou s'envoler."                                                                                              Jean-François Comte

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